J-16 : Pendant ce temps, au Pérou ...
- Pierre
- 26 juil. 2017
- 2 min de lecture
Bonjour, amis et fideles d'Humanijeunes !
Ce matin, le groupe s'est reveillé sans aucun bruit autour de lui, du fait de l'absence des éleves. On se croirait un dimanche, l´école est vide sans l'énergie et la vivacité des enfants péruviens.
Apres un traditionnel petit dejeuner pains au poulet-frites ( qui fut accompagné d'un jus de pomme, doux et rare plaisir ! ), la journée débute calmement par les divers travaux prévus. Sauf pour moi, j'ai ma lessive a faire avant. Le couple Estelle-Adrien s'en est allé monter des briques entre deux bisous, d'autres ont poursuivi les modules, qui progressent a une vitesse affolante. D'autres encores sont allés trier le fer dans la décharge de l'école et l'amasser dans le camion ( ce fut mon cas ). Des découvertes insolites ont poussé Mayeul a expérimenter une nouvelle forme d'art qui pourrait se rapprocher d'un rite sauvage consistant a planter des tetes sur des pieux. Original et créatif ce De la Selle. Pendant ce temps, le reste se mettait au nettoyage de jeux pour enfants afin qu'ils soient réutilisés, ce qui entraina, malgres eux, l'inondation de deux salles de classes. Rien de dramatique, meme s'il fallut des bras, des pelles, des seaux, des serpilleres et une bonne demi-heure pour évacuer l'eau. Deux éleves péruviens sont également venus pour nous revoir un peu. Puis ce fut l'heure du déjeuner, que j'ai avalé avec appétit, comme depuis le début.
L'apres-midi débuta ensuite par le nettoyage, ou plutot le demenagement d'une classe qui doit accueillir les jeux nettoyés du matin ainsi qu'une folle quantité de formes en mousse, qui dormait paisiblement sous la poussiere. Pour sortir ce bic a brac, une chaine fut constituée, faisant voler des carrés, des cylindres, etc... dans tous les sens. Ceux ci furent ensuite nettoyés dans la cour, puis on les mit a secher pour la soirée. Adrien nous prouva une fois de plus, par la meme occasion, que son déhanché n'était pas une légende. Alors que certains s'affairaient, quelques personnes etaient alors parties en ville échanger de l'argent et faire deux-trois courses.
La fin de journée se fit autour d'un ballon avec des péruviens désirant une fois de plus défier le football francais. Le défi est de taille ( pour eux evidemment ) mais ne dit on pas qu'a vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ? Le duel, qui ne fut pas le plus beau de ces trois semaines, se conclut finalement sur un ex aequo, 9-9.
Aujourd'hui fut donc une journée normale, sans grande agitation mais chacun profite du temps qu'il reste avant le retour qui se profile déja a l'horizon.
Je terminerai enfin par le drame de cette journée : notre repere, notre maison, bref notre cabane s'en est allé vers d'autres cieux. Nous avons du avec quelques camarades la démonter afin que les matériaux soient recuperés. Nous saurons faire face.
Encore merci de votre assiduité exemplaire, et au plaisir de vous revoir en France ( plus qu'une semaine restez fort encore un peu ! )




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