Le bonheur est dans l'apprêt !

Tard au lit, tôt levé... !

Le soleil pointe tout juste le bout de son nez que déjà les chambrées se vident. Une toilette de chat, un p'tit déj. vite avalé et le chantier retrouve son animation. Les jeunes et moins jeunes retrouvent leurs outils, ils poncent, jointent, découpent, font, défont, refont, clouent, dénudent, vissent, scient. Maestro Luis étale la première couche d'apprêt qui sera poncée encore et encore. Jésus arrive et les traverses sont assemblées et posées en charpente. La première heure passée des binônes se forment pour les achats en ville, nous manquons de clous, de pate à joint, et de forets pour le percage du bois et de... et aussi de... sans oublier bien sûr les fameuses et indispensables.... Ils reviendront les bras chargés pour que rien ne viennent freiner l'avancement des travaux. Certains repartiront un peu plus tard pour aller acheter l'oubli.

Dans la matinée, les fenêtres et les encadrements sont livrés en temps et en heure, verres "Sécurit" teintés et cadres à glissières, que du beau !

Les travaux avancent bien, le moral est haut. Le chantier est blanc, blanc d'apprêt, de pate à joint, de poussière de ponçage ce qui n'arrête pas les électriciens du jour: prises et interrupteurs posés, disjoncteur et boite de dérivation en place.

Temps de pause avec le déjeuner, le riz et le poulet sont toujours là, ça lasse mais pas un grain ne reste, pas une aile n'est délaissée.

Un café et cloutage et ponçage sont conjugués à tous les temps. La toiture avance, lentement mais elle avance, un coin d'ombre se dessine dans "el comedor". La deuxième couche d'apprêt est presque terminée mais nous devons ranger le matériel, la photo officielle du groupe avec les soeurs, Luis, Jésus et Don Arturo (notre Etienne local) doit être faite.

Mains lavées figure débarbouillée nous devons prendre le chemin pour une rencontre avec des jeunes de Tupac dans un local municipal. Les jeunes ne sont pas si jeunes et ils sont peu nombreux. Discours du maire, présentation et quelques mots de chacun, goûter, chant national français et péruvien, photos et retour sur le chantier. Déception le toit n'est pas terminé, manque de traverses et de bras. Une première équipe part et revient bredouille, une deuxième prend la route de Pisco...MEGAPISCO serait ouvert, le bois attendu est enfin arrivé. La première couche de peinture exterieure est faite dans la bonne humeur et sous les projecteurs. La soirée se termine.

Ce blog est le vingtième... le dernier

C'est dans le Projet Educatif Lasallien que nous pouvons lire (chemin de sens)

Pour mieux remplir la mission commune: développer la fraternité, la convivialité, la solidarité entre tous. Se soutenir dans les moments de découragement, d'usure et de lassitude.

Vos enfants font cela, volontairement ou pas mais ils le font. Ils sont un sacré équipage, soyez fiers d'eux.

FIN

C'était Jean Pierre, reporter pour Humanijeunes

PS: L´histoire n'est pas finie, à demain donc.... peut-être