Humanijeunes a le pied marin !

Lever tôt ce matin car nous avons rendez-vous avec les pingouins. Extraordinaire, nous ne partons qu'avec 30 minutes de retard sur l'horaire... Peut-être que notre chauffeur veut passer un maximum de temps avec nous car c'est notre dernière sortie touristique.

Nous partons donc sereinement en direction de Paracas afin de rejoindre l'embarcadère pour les Iles Ballestas. Arrivés sur place à 9h45, nous retrouvons notre guide de l'autre jour à la réserve naturelle. La première surprise (eh oui, il en fallait une) est que nous ne monterons sur le bateau qu'à 11h30 ! Tant pis, nous faisons marcher la capacité d'adaptation d'Humanijeunes et nous décidons d'un temps libre pour profiter des boutiques et autres attrapes-touristes. Bon c'est vrai qu'à force nous avons acquis une expérience dans la négociation des prix. Du coup nous avons l'impression de moins se faire avoir ! Vu comment nous dévalisons les boutiques ici et ailleurs, les valises vont être bien pleines et nous commençons à nous demander si le poids ne sera pas trop élevé...

Bref, après ce nouvel épisode de shopping touristique, suivi d'un en-cas pour les plus affamés (sachant qu'on allait manger que vers 14h00 au lieu des 12h30 habituels), nous embarquons à bord du "Pinguin", un speedboat qui nous transporte en direction des Iles Ballestas.

A peine avons nous appareillé que des dauphins nous font l'honneur d'apparaître. Notre pilote ralentit pour nous faire profiter de ce moment. Puis nous continuons notre route vers le large. Après une dizaine de minutes, nous nous arrêtons devant le fameux Candelabre, figure mythique du pays. Notre guide nous conte alors les hypothèses qui accompagnent ce signe gravé dans la roche.

Plus loin, nous découvrons enfin la faune maritime, ses oiseaux, ses loups de mer, ses pingouins... Nous observons pour la seconde fois de notre séjour des paysages insoupçonnés. Il faut vraiment venir jusque là pour les voir... Quelques minutes plus tard, alors que nous nous rapprochons un peu plus d'une des îles, la guide nous conseille de nous couvrir la tête... devinez un peu pourquoi... eh oui, selon elle, il est possible que les oiseaux nous fassent quelques offrandes peu ragoutantes puisque c'est ici un des lieux de récolte du guano, engrais naturel puissant dont je vous laisse deviner la provenance. Ceci fait, plus personne n'osera lever la tête tant que nous serons si près de l'île. La visite s'achève et nous revenons sur nos pas, jusqu'à l'embarcadère.

L'après-midi est tranquile, chacun à ses occupations. Sieste, lecture, lessive ou encore premiers tests de fermeture des valises pour évaluer la capacité de remplissages avec les souvenirs achetés, et on commence à se demander pourquoi on a acheté autant de choses...

Enfin la journée s'achève avec une messe des vocations, dite à l'Eglise de Pisco pour les soeurs Guadaloupéennes de La Salle, nos hôtes. Cette messe est d'un dynamisme étonnant, notament par les chants qui nous inviteraient presque à danser. Le discours de Soeur Estrella était beau, une description de sa vie, de son parcours et de son choix de vie avec Dieu.

Il y a du monde en ville quand nous quittons l'Eglise, aussi, nous décidons de faire un tour avant de reprendre des taxis et de rentrer sains et saufs (on ne s'habitue pas à la conduite péruvienne, ça va nous faire drôle de reconduire sur des routes où la priorité n'est pas donnée au plus gros ou au plus courageux).

Il est 23h00 et je me dis que dans une semaine exactement nous serons de retour chez nous. Ça fait drôle car finalement le séjour sera passé tellement vite. Les au-revoirs seront difficiles pour certains, d'ailleurs nous avons remarqué la larme versée par le chauffeur de notre bus municipal qui nous a ramené au collège pour la dernière fois ce midi... La prochaine fois que nous le verrons, ça sera pour le grand départ. Ce jour là, il ne sera certainement pas le seul à verser sa larme...

Hasta Luego !

C'était Christophe, reporter pour Humanijeunes.