Le jour de l'indépendance !
- Agathe
- 25 juil. 2015
- 2 min de lecture
Aujourd’hui, nous nous levons avant le lever du soleil pour continuer la construction des murs. Nous souhaitons finir la construction en fin de matinée pour enchaîner directement par le defilé qui nous attend. Innocents et naïfs, nous nous levons donc à 6h30 pour pouvoir être sur le chantier dès 7h du matin. Nous attendons alors le maître d’œuvre afin de commencer les travaux. Pour passer le temps, certains d’entre nous jouent aux cartes, d’autres lisent. Sans trop d’étonnement, le maître d’œuvre arrive vers 10h30 et s’en va peu après. Une brume légère nous empêchait de travailler (selon lui … !). Après avoir recouvert d’une bâche les murs fabriqués hier afin d’éviter cette « intempérie », il s’en alla aussi vite qu’il arriva. Heureusement qu’un bon moment allait bientôt arriver pour nous remonter le moral.
Nous nous sommes dirigés vers la place du village ou plusieurs écoles s’étaient réunies pour célébrer le jour de l’anniversaire de l’indépendance du Pérou (même si normalement la fête nationale se déroule le 28 et 29 juillet). Les élèves de chaque école de Pisco défilèrent alors sous nos yeux en cadence, dans un air de tambours. Dans leurs beaux uniformes d’écoliers, ils semblaient fiers de représenter leur école. Lorsque Fe y Alegria commença à se présenter, la sœur Gladys nous invita à entrer dans la marche. Nous ne levions pas les jambes aussi haut que les péruviens mais nous avons marché avec honneur ! Les spectateurs nous applaudissaient avec enthousiasme et nous criaient bravo.
Après cet instant émouvant, le maire du village nous invita à sa table. Nous étions entourés de personnes âgées et d’hommes importants de la ville tels que le maire, un capitaine et un général. On comprit qu’on allait assister à un repas formel. Des serveurs nous apportèrent un verre de Pineau puis un verre de Pisco et une assiette composée de riz (quelle surprise !), de poulet accompagné d’une sauce au soja. Après que les personnes âgées soit parties, les messieurs (même le maire!), invitèrent les filles à danser ! Les péruviens n’ont pas du tout la même façon de danser, ce moment festif nous a donc bien fait rire. Ensuite, le maire a prononcé un discours en notre honneur pour nous remercier et nous féliciter de notre présence. L’après-midi, tout le monde est retourné à ces occupations et certains sont partis se promener à Pisco.
C'était Agathe, reporter pour Humanijeunes.






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